Les erreurs courantes à éviter lors de l’immatriculation de sa société

Prêt à donner vie à votre entreprise ? L’immatriculation de votre société est une étape essentielle qui officialise son existence juridique. Cependant, ce processus peut rapidement devenir un labyrinthe administratif, surtout lorsque vous jonglez avec de nombreuses responsabilités comme le marketing ou le développement commercial. Une simple erreur peut entraîner des complications coûteuses et retarder votre lancement.

Dans cet article, nous allons explorer les erreurs les plus courantes à éviter lors de l’immatriculation de votre société, afin de vous assurer un démarrage en toute sérénité.

L’immatriculation de votre société, c’est plus qu’une simple formalité administrative. Elle confère à votre entreprise une existence légale et vous permet de commencer à exercer officiellement vos activités. Vous recevrez un extrait Kbis, le document officiel prouvant l’immatriculation de votre société au registre du commerce et des sociétés (RCS).

Cependant, entre les choix stratégiques et les aspects techniques, plusieurs erreurs peuvent se glisser dans le processus. Voici comment les éviter.


Le nom de votre société est le visage de votre marque, il est donc crucial de le choisir avec soin. Mais attention, plusieurs pièges sont à éviter :

Choisir un nom déjà utilisé : Avant de vous engager, assurez-vous que le nom que vous avez choisi n’est pas déjà pris. Un conflit juridique sur le nom peut non seulement nuire à votre réputation, mais vous obliger aussi à tout recommencer. Des outils comme Infogreffe ou le portail de l’INPI peuvent vous aider à vérifier la disponibilité du nom. N’oubliez pas de vérifier également la disponibilité du nom de domaine correspondant.

Ignorer les règles de la nomenclature : En France, le nom de votre société doit respecter certaines règles, comme inclure la forme juridique (SAS, SARL) et éviter des termes interdits ou réservés. Ne pas respecter ces règles peut entraîner un refus de l’immatriculation.

Opter pour un nom compliqué : Le nom de votre société doit être facile à mémoriser et à prononcer. Un nom complexe ou difficile à retenir peut être un frein pour vos clients potentiels.


L’adresse de votre siège social est une information publique qui apparaît sur tous vos documents officiels. Bien choisir cette adresse est donc essentiel :

Domicilier la société à son domicile personnel : Cela peut sembler pratique, mais cela expose votre adresse privée à tous vos contacts professionnels. Une meilleure option est de choisir une société de domiciliation ou un espace de coworking pour protéger votre vie privée.

Ne pas prendre en compte les spécificités de chaque type de domiciliation : Chaque option de domiciliation a ses avantages et inconvénients. Par exemple, une société de domiciliation offre une flexibilité géographique, mais peut avoir des coûts récurrents. Prenez le temps d’évaluer chaque option en fonction de vos besoins.


La forme juridique que vous choisissez aura un impact direct sur la gestion de votre entreprise, vos obligations fiscales, et votre régime social. Voici ce qu’il faut éviter :

Choisir une forme juridique inadaptée : Il est crucial de choisir une forme juridique qui correspond à vos ambitions et à votre activité. Par exemple, une SASU est idéale si vous êtes seul et souhaitez un statut d’assimilé-salarié. En revanche, une EURL pourrait être plus avantageuse si vous souhaitez maximiser vos revenus nets.

Négliger les conséquences fiscales et sociales : Chaque statut a ses propres règles en matière de fiscalité et de charges sociales. Informez-vous bien pour éviter de mauvaises surprises. Par exemple, l’option entre impôt sur les sociétés et impôt sur le revenu peut avoir un impact significatif sur vos finances.

Ne pas anticiper les évolutions futures : Pensez à long terme. Si vous envisagez d’accueillir des investisseurs ou de lever des fonds, une SAS pourrait être plus appropriée qu’une EURL.


Les statuts de votre société sont la fondation de son fonctionnement. Leur rédaction demande précision et rigueur :

Ne pas respecter les règles de forme : Les statuts doivent suivre un formalisme strict. Assurez-vous que tous les éléments nécessaires y figurent, de la dénomination sociale à l’objet social, en passant par les règles de cession des parts.

Être incomplet : Vos statuts doivent couvrir tous les aspects de la vie de votre entreprise. Ne laissez rien au hasard, car un oubli peut entraîner des complications juridiques à l’avenir.

Ignorer les particularités de votre société : Adaptez les statuts à la forme juridique que vous avez choisie. Une SAS n’a pas les mêmes exigences qu’une SARL, et vos statuts doivent refléter ces différences.


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